Je ne sais pas ce que vous aimez faire le dimanche matin, mais moi j’aime me promener dans la nature avec mes enfants et mes animaux. Bien sûr, j’adore me promener avec mon chien, mais depuis quelques années, nous nous promenons avec un cheval, un magnifique trotteur français nommé Garçounek.
Permettez-moi de vous soumettre quelques pensées à ce sujet.
Il y a quelques mois, je suis allé chercher Garçounek dans le pré au milieu de ses congénères. J’étais fermement décidé à le monter, une fois n’est pas coutume. J’étais pressé aussi, car j’avais un rendez-vous dans la foulée. Je vais donc vers lui licol en main et le pas décidé. Mais voici que le coquin prends la fuite après m’avoir reniflé…. Impossible de l’amadouer! Après de longue minutes d’avancées et d’esquives, je lui tourne le dos et abandonne. Après 300m de marche, j’étais redevenu calme et me disait que je n’avais pas abordé la situation de façon adapté. Soudain, qui entends-je derrière moi? Mon copain Garçounek qui finalement accepte de venir faire un tour avec moi! Mon état interne initial ne lui convenait pas, mais maintenant que j’étais calme et en paix, le relation redevenait possible.
Fort de cette expérience, je suis ce matin de nouveau dans le situation de devoir aller chercher Garçounek au fond du pré au milieu du groupe de 6 chevaux. Mais je suis très calme et mon état d’esprit est “ok s’il vient, ok aussi s’il ne veux pas, on ira une autre fois”. Garçounek m’a vu m’approcher à 50mètre. Il est venu vers moi immédiatement, a pris contact avec moi et s’est laissé passer le licol docilement.
Merci à toi, Garçounek, pour cette belle leçon!